Jusqu'à dimanche, le parc des expositions de la Beaujoire, à Nantes, accueille la treizième édition du Salon du Tourisme. Avec la Tunisie pour invitée d'honneur parmi les 400 exposants attendus.
Arnaud Métivier est directeur du salon international du tourisme de Nantes : « Depuis sa création, en 2000, ce salon est devenu indispensable à Nantes. L'an dernier, nous avons accueilli 429 exposants et 39 113 visiteurs. Avec celui de Rennes, que nous organisons également, c'est le salon de province le plus important. »
Mais, en cette période de crise, il faut attirer le client : « Notre objectif est de susciter, de donner envie et de motiver les visiteurs. Ce n'est pas un lieu où l'on ne vient que pour récupérer le maximum de documentations. Notre partenariat avec les exposants est très clair : nous leur offrons les mètres carrés nécessaires à une véritable animation. Et ça fonctionne ! »
Les tour-opérateurs, français ou étrangers, font un grand retour sur le salon 2012 pour vendre les cinq continents. Mais toutes les destinations, de proximité ou plus lointaines, tous les types d'hébergement, du camping au palace, seront également présents : « Pour diversifier les possibilités d'évasion, nous proposons 25 % d'offres nouvelles par un renouvellement des exposants. »
Huit sites classés par l'Unesco
Le salon ne déroge pas à son habitude d'accueillir un invité de marque. Cette année, ce sera la Tunisie. Amel Hachani, directrice de l'office national du tourisme tunisien en France, part en chasse : « En 2011, nous avons perdu 500 000 touristes français. Nous voulons les reconquérir en leur proposant d'autres façons de découvrir la Tunisie. Ce pays n'est pas qu'une destination balnéaire. Il a beaucoup d'autres atouts. »
Amel Hachani égrenne richesses du patrimoine tunisien : « Trop peu d'étrangers savent que nous avons huit sites, très différents, classés au patrimoine de l'Unesco : l'amphithéâtre d'El Jem, la cité punique de Kérouane et sa nécropole, les ruines de la cité romaine de Dougga, la ville de Kairouan et ses mosquées, les médinas de Sousse et de Tunis, le parc national de l'Ichkeul et le site archéologique de Carthage. » Sans oublier le musée national du Bardo qui, sans être encore classé, possède la plus belle collection de mosaïques au monde !
Comme cette destination n'existe pas sans compagnie aérienne, Ali Miaoui est fier des choix de Tunisair, dont il est le directeur général France : « Malgré la crise, nous n'avons pas baissé la fréquence de nos vols. Et nous avons eu raison puisque, si nous avons transporté 38 000 passagers au départ de Nantes vers la Tunisie en 2010, ils étaient 49000 en 2011. » L'offre reste quasiment la même en 2012, avec six vols vers Tunis et deux vers Djerba chaque semaine.
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